Il se peut que vous souffriez d’une hypertension oculaire sans le savoir. Indolore, cette hausse de la tension oculaire peut toutefois impacter directement sur la vue, puisqu’il peut se transformer en glaucome. En le traitant rapidement, les patients peuvent s’en remettre en peu de temps et anticiper les risques d’aggravation. Zoom sur tous les aspects de la pression oculaire, les mesures de prévention et les traitements contre l’hypertension optique.
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Qu’est-ce que la tension oculaire ?
La pression d’eau intraoculaire gonfle l’œil tel un ballon. L’humeur aqueuse, un liquide transparent servant à hydrater l’œil, entretient cette pression. Celui-ci est produit par une glande située à l’arrière du globe oculaire. La tension oculaire survient lorsque ce liquide est produit en grande quantité, insuffisamment ou encore lorsque le drainage ne s’effectue pas correctement. Le malade ne ressent aucun symptôme en particulier, d’où la difficulté à se rendre compte de l’existence de cette maladie. Souvent, un diagnostic de l’ophtalmologue peut permettre d’en prendre connaissance.
Comment diagnostiquer une tension oculaire ?
Afin de diagnostiquer une tension oculaire, le spécialiste procède à une collecte de mesure à l’aide d’un tonomètre. Avant la mesure, il administre un collyre anesthésiant. Si le médecin recourt à un tonomètre à air, cette initiative n’est pas nécessaire. En effet, l’estimation de la tension optique s’effectue par simple jet d’air sur la surface de l’œil. La technique consiste à pousser la cornée en arrière et à l’aplatir. En somme, le diagnostic est rapide et totalement indolore. La pression oculaire normale ne doit pas dépasser les 21 mmHG ou millimètres de mercure. Dans le cas contraire, il convient de procéder au traitement de l’hypertension oculaire.
Un risque aggravé à partir de 40 ans
À un certain âge, les défenses immunitaires et le fonctionnement de certains organes du corps se détériorent petit à petit. Les personnes âgées de 40 ans et plus sont notamment plus exposées à une tension oculaire élevée. De ce fait, mieux vaut se rendre régulièrement chez un ophtalmologiste pour effectuer un diagnostic des yeux à cet âge et même plus tôt.
Les individus souffrant de diabète, de glaucome ou de myopie sont aussi à risque. Pour anticiper le mauvais drainage de l’humeur aqueuse chez cette catégorie de personnes, les mesures de prévention ci-dessus doivent être appliquées rigoureusement. Si la maladie survient, un traitement chronique peut être prescrit en fonction de la gravité du cas et de chaque individu par un spécialiste.
Comment traiter l’hypertension oculaire ?
Si le diagnostic d’une hypertension oculaire s’avère positif, il existe des médicaments appropriés pour traiter ce problème. L’ophtalmologue peut éventuellement prescrire des collyres dont les doses sont à respecter rigoureusement. En effet, la prise de ces médicaments peut entraîner des effets secondaires comme le développement d’un glaucome. Le cas échéant, ce dernier peut être soigné dans les plus brefs délais et guérir rapidement s’il est dépisté à temps. En cas d’inefficacité du traitement aux gouttes ophtalmiques, un traitement contre le glaucome peut être prescrit au patient. Les médicaments peuvent s’accompagner d’une intervention chirurgicale afin de réguler la pression oculaire.
Comment prévenir l’hypertension oculaire ?
Pour prévenir l’hypertension oculaire, voici les actions à entreprendre :
- Ne pas consommer de médicaments favorables à l’hypertension oculaire, en particulier les stéroïdes. Si vous devez en consommer, consultez d’abord votre opticien ou votre ophtalmologiste avant votre traitement.
- Soigner correctement les lésions éventuelles à l’œil afin d’assurer un bon drainage. Si la blessure n’est pas soignée correctement, l’hypertension oculaire peut survenir par la suite.
- Traiter les autres problèmes oculaires tels que l’arc lipoïdique ou le syndrome de pseudo-exfoliation qui sont susceptibles d’accroître les risques d’une hypertension oculaire.
- Mesurer la pression oculaire à chaque visite chez l’opticien ou l’ophtalmologiste. Un contrôle régulier permet d’anticiper les risques d’aggravation pouvant mener à un glaucome, voire à la cécité.
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